Voilà un cercle vicieux qui piège le patient
Sans oublier : le sport , la sexualité, boire un coup...
Sans oublier les jugements à l'emporte pièce :
Et vous, vous pouvez supporter tout ça sans troubles de l'humeur !!
Alors oui bien sûr, l'eczéma rend irritable
Les conjoints des adultes atopiques ont tous appris à supporter ces variations d'humeur sans aggraver le problème par des jugements déplacés...
Et inversement...
le système émotionnel déclenche des crises d'eczéma
Pourquoi ?
Le patient se sent seul, abandonné
Ce cercle vicieux renforce la culpabilité du patient et dégrade encore un peu plus l'estime de soi
L'eczéma n'est pas une maladie psychosomatique, mais il prend vite la tête de tout le monde !
Le patient souffre d'insécurité intérieure, il est fragile
Où se trouve la solution ? dans une réponse thérapeutique globale, prenant en compte :
Seule une attitude d’écoute attentive, empathique, peut sceller le contrat de confiance dont le patient a tellement besoin et qui le fera adhérer au traitement dans un deuxième temps. J’userai la métaphore suivante : il est impossible d’ouvrir une porte si les gonds sont complètement rouillés, il est impossible de donner de la sécurité à un patient si on ne s’occupe pas d’abord, en priorité de ce qui l’a tellement fragilisé.
Cette attitude dite éducationnelle, déclinaison dans l’activité libérale de l’éducation thérapeutique telle qu’elle est pratiquée à l’hôpital, est la seule réponse qui puisse redonner confiance au patient, qu’elle que soit la puissance des molécules utilisées pour le traitement de la surface cutanée.