La cortisone est fabriquée par notre corps, sous le nom de cortisol, elle nous sert de carburant, de starter le matin vers 8 heures, puis reste stable toute la journée avec un petit creux vers 3 heures du matin. Cette hormone intervient dans le métabolisme du sucre, des graisses, du sommeil, de l’immunité. C’est une réponse au stress chronique (La vie de tous les jours) alors que l’adrénaline est une réponse au stress aigu (un camion qui nous fonce dessus)
Elle a des vertus anti inflammatoires importantes, d’où son utilisation sous forme de médicaments.
Elle est à disposition sous forme
Deux voies qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre tant sur les doses que les effets secondaires.
La notion principale de cette fiche est que la cortisone appliquée sur la peau est détruite par l’inflammation. Il n’y a donc aucun danger à en mettre largement sur toutes les plaques en quantité importante, une fois par jour jusqu’à disparition parfaite de la plaque. N’ayez pas peur d’en remettre dès que la plaque récidive. La bonne dose est l'unité phalangette.
Il devient par contre tout à fait légitime de se poser la question de l’application de la cortisone avant même que la plaque ne récidive ! La réponse est tout aussi claire : si vous pouviez regarder votre peau au microscope vous verriez de l’inflammation persister comme des braises encore rouges dans votre cheminée. N’hésitez pas à en mettre deux fois par semaine sur les zones qui récidivent régulièrement.
La corticophobie se nourrit du manque de connaissance sur la maladie et du déni de la maladie
Pour maîtriser un eczéma, il ne suffit pas d’hydrater et de traiter par la cortisone.
Il faut aussi identifier les facteurs déclenchant et tenter de les prévenir, et la liste est longue :
Parmi ces facteurs déclenchant, l’alimentation peut être incriminée :
Mais, il ne faut pas oublier tout ce qui vient de l'émotionnel
La dermatite atopique est une maladie chronique, cela est difficile à entendre pour les parents et le patient.
Chaque crise impose de reprendre la check list : quel est le phénomène déclenchant, pouvait-on le prévoir, faut-il retraiter la flore digestive ?
Certains auront de bons résultats avec les autres médecines, mais quelque soit votre choix la base de la prise en charge reste incontournable :
Des médecins eux-mêmes. Les études le montrent : des positions divergentes dans le corps médical n’ajoutent que de la confusion chez les parents. Les centres de référence sur la prise en charge de la dermatite atopique sont les centres d’éducation thérapeutique.